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Dans fin de vie il y a vie !!!!!

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Manuela deparis


Admin

Ils ont beau être malades, vieux, très vieux même, ils veulent vivre, mourir le plus tard possible. Et surtout, ne leur parlez pas d’euthanasie… C’est le paradoxe saisissant d’une enquête sur les personnes âgées, rendue publique aujourd’hui, au cours d’un colloque. Contrairement aux sondages qui font état d’une opinion très favorable à la légalisation de l’euthanasie - avec toujours au moins plus de 70% d’avis pour -, les premiers intéressés, les personnes âgées, n’en veulent pas. «Même très vieux, même très malades, ils veulent surtout vivre», disent les auteurs de cette recherche, le Dr Véronique Fournier, directrice du Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin à Paris, et le professeur Denis Berthiau, juriste.

Ce constat est beaucoup moins banal qu’on ne le croit. La très grande vieillesse se caractérise par une perte de l’autonomie physique, quand ce n’est pas aussi la perte des fonctions cognitives. Une situation perçue comme un calvaire. Elle l’est, mais pour qui ? On demande rarement l’avis des personnes très âgées. «La préoccupation de tous ceux que nous avons rencontrés concerne le sens de la vie qui reste, et non le sens de la mort. Et 70% ne s’expriment pas vraiment sur leur mort», note le Dr Fournier. Le point de départ est une enquête sur les «directives anticipées», cette drôle de chose créée par la loi sur la fin de vie de 2005 : «Toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d’état d’exprimer sa volonté. Ces directives indiquent les souhaits de la personne relatifs à sa fin de vie.»

Le centre d’éthique de Cochin a interrogé près de 200 personnes de plus de 75 ans, certaines vivant en maison de retraite, d’autres suivies en cardiologie ou en cancérologie. D’autres enfin, menacées par une maladie de type Alzheimer. 90 % des personnes interrogées disent ne pas connaître le concept des «directives anticipées». 83 % disent «qu’elles ne sont pas intéressées, et qu’elles ne s’en saisiront pas». Préparer leur mort «médicalement» les indiffère . Mais en parler, assurément. Pour autant, 10 % des personnes interrogées souhaitent «à un moment donné, une aide active à mourir». Selon l’enquête, elles «voudraient que les médecins puissent délivrer la mort, en toute fin de vie, dans le cadre de leur exercice quotidien.»

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